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- les Chapelles
Outre la chapelle de la tour, 5 chapelles sont aujourd'hui disposées sur chacun des bas côtés droit et gauche de la cathédrale. Avant (1945), on trouvait 8 chapelles dans les bas côtés, et une chapelle à la Vierge Marie dans le chevet. On compte maintenant 2 chapelles dans le bas côté Nord et 3 aux Sud, plus le reste d'une 4ème non restaurée. Leur nombre était précédemment plus élevé.
Dans la chapelle St Sébastien se trouve le tabernacle, au dessus du retable la date de la bénédiction des chapelles (S.S) et (1605) . L'autel et son retable sont en pierre, avec des décorations en marbre où peuvent s'observer d'anciennes traces de décorations par dorure. Le retable possède 4 colonnes de style Ionique semi nervuré. Au dessus, les colonnes supportent un fronton brisé avec au centre l'inscription (SS). Au milieu, derrière le tabernacle, trône la statue de St Sébastien en carton pâte ou carton pierre. Sur le fronton, il y a 2 flambants sculptés, et le retable est décoré de 2 bas reliefs de têtes d'anges au dessus des chapiteaux des colonnes, ainsi que d'autres bas reliefs sculptés qui forment des godrons, guirlande, masque, à coquille, pot à feu, à cartouche, raisin, et poisson. L'autel et son retable datent du (XVIIème siècle). A côté de la chapelle, un texte gravé, dont la lecture est rendue difficile à cause de l'effritement de la pierre, est une épitaphe mentionnant l'emplacement de la sépulture des 3 frères Raoulin, considérés comme martyrs par l'église catholique, car ils furent assassinés lors d'un complot protestant, monté par le gouverneur du Havre qui constitua une des dernières étapes de la guerre de religion en Normandie en (1599).
La chapelle terminant la nef latérale Nord dédié à la Vierge Marie. L'autel et le retable sont en bois peint. Le retable est de style classique, avec 4 colonnes d'ordre Corinthien, et un fronton cintré. La porte du tabernacle représente la Déploration. Derrière le tabernacle, dans une niche, se trouve une statue de la Vierge à l'Enfant dite Notre Dame de Grâce, en bois peint polychrome, datant du 1er quart du (XVIIème siècle), dont l'auteur est inconnu. Sur le retable, la décoration représente des palmes, sur le fronton se trouve un bas relief représentant un Sacré Coeur. Cet autel n'était pas à cet endroit originellement, cette chapelle étant celle du Bon Pasteur par le passé.
La chapelle terminant la nef latérale Sud, avec "l'autel privilégié", la chapelle du Saint nom de Marie. La chapelle dans le bas côté Sud, côté Est est ornée d'un tableau de la Vierge Marie tenant l'Enfant Jésus entouré de jeunes filles agenouillées de Norblin de la Gourdaine Sébastien Louis Guillaume en (1836), décorant le retable classique à 4 colonnes d'ordre Corinthien en bois peint du (XVIIIème siècle) dont l'auteur est inconnu et entouré de la statue de St Dominique avec un chien tenant une torche dans sa gueule, aux pieds de la statue du saint et de Ste Catherine de Sienne, ainsi que l'autel décoré d'un médaillon représentant le buste d'une femme au centre, sans tabernacle. Le 1er évêque du diocèse du Havre, Michel Saudreau (1928)-(2007), fut enterré au pied de l'autel de cette chapelle. Sur le mur à côté de cet autel se trouve une liste des Curés de l'église Notre Dame et des Archiprêtres depuis que l'édifice est une cathédrale.
Chapelle Sud venant de l'église Ste Cécile, ancienne chapelle du St Sacrement. Relique de St Yves dans la cathédrale Notre Dame du Havre. L'église est une église Néo Classique construite au début du (XXème siècle), et endommagée par l'aviation britannique en (1944). L'église a dû être en partie reconstruite, mais le retable et l'autel en ont été retirés pour être installés dans la cathédrale. De style Néo Classique avec 2 colonnes d'ordre Corinthien, le retable en bois peint comporte une niche avec une croix, il est incomplet, des colonnes seuls les chapiteaux subsistent. L'autel, également en bois peint, décoré par un bas relief représentant un agneau entouré d'une nuée rayonnante, est entouré de 2 sculptures en bois, celles de St Yves et de Ste Anne. Exécutées par Jacky Sallé en (2005) et offertes grâce aux dons versés lors de pardons bretons, elles mesurent 1 mètre 40 et pèsent 50 kg 48 . Dans cette chapelle se trouve aussi un des 3 confessionnaux, en bois de style Classique. Une relique de St Yves y est exposée, et au pied de l'autel est enterré le 1er Archiprêtre de la cathédrale du Havre, Alexandre Blandin (1901)–(1995).
Chapelle Sud venant de la chapelle du collège des Ormeaux du Havre, ancienne chapelle de St Vincent dePaul. Le retable, l'autel et son tabernacle sont de style Classique, bas reliefs et sculptures de flambants et la présence d'une tête d'ange. Sur la croix du retable une plaque mentionne, "A la mémoire de Louis Delamare (1871)-(1937) Président très aimé et bienfaisant de l'association St Thomas d'Aquin et de père Corbin aumônier de l'oeuvre mort pour la France le 24 Mai (†1940). Comme ils furent unis au service des jeunes de cette maison que Dieu les réunisse dans la joie de l'éternel repos". Cette chapelle contient un confessionnal de style classique en bois.
La chapelle du Sacré Coeur non restaurée, est symétrique à la chapelle St Sébastien, des gravures et sculptures dans le mur permet très facilement de déduire qu'elle était identique à la chapelle de St Sébastien. Sur ces restes, on peut lire les inscriptions "S.C et (1605) et JESUS CHRISTUS DILEXIT NOS", "Jésus nous a aimé". Sur le mur de cette chapelle est disposée une statue en bronze de Jésus Christ en croix, à l'origine, cette statue était sur un mur proche de l'entrée de la tour, mais qui n'a pas été refait. Elle possède un trou au niveau des côtes du Christ, ce trou n'a pas été réalisé intentionnellement, il n'y était pas à l'origine, car ce dommage fut causé par le bombardement de (1944), cependant il a été décidé de le conserver car il représente la blessure de Jésus infligée par le centurion, qui avec sa lance transperça les côtes et le coeur de Jésus, et il symbolise de plus les épreuves de la guerre et l'histoire douloureuse de la cathédrale endommagée par les combats.
Le bas côté Nord possède 2 chapelles actuellement, et 3 dans le bas côté Sud, mais il y en avait initialement 8 et une dans l'abside. Une chapelle n’a pas été restaurée pour y loger des petites orgues inaugurées le 20 février (1955), mais derrière les tuyaux d’orgues on peut observer une niche dans le mur, ancienne chapelle de St François de Sales. Entre les orgues et le transept, une autre chapelle n’a pas été restaurée, c’était une chapelle ardente. Sur un de ses murs, une croix a été gravée portant en son centre l’inscription, (השה), ce qui signifie agneau en hébreu. Il y a aussi un tableau de l’adoration des mages faite au (XVIIème siècle), sur le tableau une plaque, mentionnant "Don en (1960) de la famille René Herval en souvenir de leur oncle l’Abbé Louis Herval (1799)–(1872) vicaire et bienfaiteur de l’église Notre Dame du Havre de (1826)-(1872)" ancienne chapelle de St François.
- le Transept
Croisé d'ogives de la voûte du transept, à remarquer des têtes sculptées au dessus des baies vitrées. Au murs des transepts, au niveau des bas côtés, les pilastres sont remplacés par des cul de lampe, au niveau de la frise en triglyphe. Au transept, au niveau supérieur, la petite baie vitrée de la nef est remplacée par une petite arcade. Ce transept se fait remarquer par sa petite taille, à l'extérieur il est visible mais à l'intérieur, il s'efface car en largeur, il ne correspond qu'à une seule travée, cela montre une influence du style Renaissance. En haut, la voûte en ogive possède des têtes sculptées. Au dessus de chaque entrée est percé un oeil de boeuf. A l'entrée Sud, il y en avait un 2ème juste au dessus de la porte, qui n'a pas été restauré lors des précédents travaux. Dans le croisillon Sud, il y a une sculpture de Jésus Christ peinte polychrome venant de la chapelle des collèges des Ormeaux et propriété de l'association St Thomas d'Aquin. Au niveau du transept se trouve l'emplacement de la tombe de Nicolas Duchemin 1er maître maçon qui a bâti le bâtiment actuel.
- le choeur
L’autel actuel, en plomb et décoré avec des ceps de vignes forés, est l'oeuvre du sculpteur Philippe Kaeppelin. Le maître autel date de (1974). L'ancien maître autel a été détruit, brûlé après l'explosion de la bombe. La cathèdre, recouverte de feuilles d'or, se situe dans l'Abside, entourée de 2 rangées de stalles de style Classique, datant du (XVIIème siècle). Peu décoré aujourd'hui, le choeur était orné avant le bombardement de plusieurs sculptures et de statues, ainsi que d'une balustrade devant l'autel. Aujourd'hui il est entouré par les statues des apôtres. Ces statues sont en bois et peintes, mais la majorité ont été détruites pendant la révolution et refaites en plâtre. Parmi les rescapées, celles des 4 évangélistes, dont les socles en pierre représentent leurs symboles l'aigle, l'ange, le lion et le taureau. De plus quelques tableaux présentent la vie de Jésus, 4 oeuvres sur 6 sont actuellement présents dans le choeur, l'intégration des 2 autres étant programmé pour peu de temps. Ces tableaux proviennent de l'ancienne chapelle mariale de l'abside. Les murs du choeur sont ornés de lambris en bois cirés avec des rehauts de dorures. Au dessus de l'autel la lampe de sanctuaire avec une veilleuse pour symboliser la présence de Dieu dans la cathédrale comporte l'inscription gravée, "Cette lampe a été donnée à l'église Notre Dame du Havre en l'an (1802) lorsque M. François Louis Malleux ancien vicaire général du diocèse de Rouen et Chanoine honoraire de l'église cathédrale de Rouen en étoit Curé".
- la Sacristie
La sacristie a été très endommagée lors du bombardement. L'incendie provoqué par la bombe a détruit une grande partie du mobilier, qui a été reconstitué à l'identique, en bois de chêne. Dans la sacristie on trouve aussi des ornements liturgiques classés au patrimoine historique. Une partie de la sacristie a été condamnée de l'intérieur pour permettre l'installation d'une chaudière, et n'est donc accessible que par l'extérieur, l'entrée dans le bas côté Nord étant également condamnée.
Le "chemin de croix" est celui qui était dans le paquebot Normandie, propriété de l'association St Thomas d'Aquin. De plus, les panneaux d'affichage en bois présents dans la cathédrale proviennent aussi du paquebot Normandie, ces panneaux avaient été alourdis avec du plomb, car à l'origine ils ne devaient pas se déplacer dans le paquebot lors d'une tempête par exemple.
- les Vitraux
Les bombardements de (1694) et de (1759) endommagent certains vitraux. En (1768) elles sont toutes restaurées. Ils seront détruits pendant la Révolution. Dans la moitié du (XIXème siècle), le père Duval commande une verrière pour la baie du centre de l'abside au maître verrier Boullanger avec comme thème le couronnement de la Vierge. Puis au maître verrier Didron, les vitraux de la grande procession des capitaines et des pilotes de (1696), posé dans l'église le 22 Mars (1877)), et du bombardement du Havre par les Anglais en (1759) verrière posée le 19 Décembre (1877). Puis les 2 derniers n'étant plus disponibles, l'abbé Duval fait appel au maître verrier Duhamel Marette d'Evreux. Pour construire 16 verrières, à noter qu'un vitrail a été fait par le maître verrier Lorin de Chartres. Le dernier vitrail a été posé en (1889). En (1925) le père Alleaume curé de l'église se plaint à la municipalité du Havre, d'actes de vandalisme, des enfants cassent des vitraux.
En (1941) lors d'un bombardement, tous les vitraux sont soufflés. Les débris de verres sont laissés éparpillés autour de l'église, et en (1944), le bombardement de Septembre va mêler ces débris avec les ruines de la ville. Les morceaux de vitraux sont entreposés dans un hangar de la région parisienne, et la municipalité havraise demanda à l'atelier Michel Durand de restaurer tous les vitraux, mais le fait que les bombardements de (1944) ont endommagé les débris eux mêmes, a rendu la restauration trop difficile, et seules 2 verrières ont pu être récupérées. En (1974), l'atelier Michel Durand maître verrier à Orly est chargé par la municipalité de faire des vitraux, la paroisse prend en charge les 3 vitraux décorés de l'abside.
Parmi ces verrières, il y en avait une qui représentait le gouverneur du Havre accueillant les blessés des bombardements du Havre en (1759) par la Royal Navy. La verrière de la "Procession des Capitaines et des Pilotes", la procession est près du logis du Roi, et se dirige vers l'église Notre Dame, avec les bannières en tête portées par les pilotes et précédées par le clergé dont un évêque, certainement l'archevêque de Rouen. Des marins portent des dais à plusieurs crosses. Les marins, membres de la confrérie des capitaines du Saint Sacrement, des officiers, capitaines, maîtres et pilotes, défilent cierges en mains. Le long des quais, il y a des embarcations avec des femmes et des enfants près d'un escalier.
La verrière du "Sacre de Charles VII à Reims", le Roi est agenouillé devant l'archevêque qui lui donne l'onction sacrée. Derrière est représentée Jeanne d'Arc dans son costume de guerre et tenant la bannière avec laquelle elle a pris Orléans. Au dessus de la scène figurent des médaillons sur lesquels sont représentés des épisodes de la vie de la Sainte, ainsi que sa mort. Le vitrail était placé dans la chapelle d'un bas côté près de la chapelle du Calvaire.
Toutes les verrières de la cathédrale sont sur une structure de 3 lancettes, sauf les baies vitrées de la partie supérieure de la nef, sur un modèle classique, et les petites baies vitrées de la tour qui sont sur une structure de 2 lancettes. Les baies d'arc en plein cintre prennent la forme de différents réseaux par leurs meneaux qui alternent, l'un possède des vestiges de flamme, et l'autre des lobes rayonnants de style Renaissance. Les vitraux ont été réalisés en (1974), par le maître verrier Michel Durand. 2 seulement n'ont pas été détruits, ceux qui se trouvent au niveau des entrées de la sacristie, fabriqués par Duhamel Marette, maître verrier à Evreux. Un 3ème aurait pu être refait, mais le projet fut abandonné car il n'y avait pas suffisamment de restes du vitrail, il s'agit du vitrail de la procession des pilotes.
L'un des vitraux représente une messe en l'honneur de la reprise du Havre par l'armée Royale en (1563) il a été restauré récemment, mais des marques de cette restauration sont très visibles). Ce vitrail a pour légende :
" MESSE DE LA REDVCTION CELEBREE A L'EGLISE NOTRE DAME EN MEMOIRE DE LA REPRISE DE LA VILLE EN 1563"
Un blason porte l'inscription, toujours dans le bas du vitrail :
"DONNE A L'EGLISE N.D. PAR Mme JVLES ANCEL NEE PIERRVGVE 1881"
Un dernier blason représente une salamandre dans un feu, emblème du Havre, présent dans les armoiries de la ville et la devise "Nutrisco et Extinguo", devise donnée par François Ier à la ville du Havre. L'autre vitrail représente une visite d'Henri IV au Havre dans la rue de Paris, on y aperçoit la future cathédrale en chantier. A l'issue de sa visite, Henri IV a fait don d'un revenu pour accélérer la construction de l'édifice. Aujourd'hui, le vitrail commence à se détériorer, avec apparitions de trous, et fissures. Il a pour légende :
"L'AN 1603 LE ROI HENRI IV VISITANT LE HAVRE DE GRACE S'ARRETTE DEVENT L'EGLISE N.D. ALORS EN CONSTRVCTION ET ACCORDE 150 LIVRES DE RENTE SVR LES GABELLES POVR L'ACHEVEMENT ET L'ENTRETIENT BATIMENT [sic] DE L'EGLISE"
Ce même vitrail porte également les mentions :
"DONNE A L'EGLISE NOTRE-DAME PAR Mr JVLES ANCEL SENATEVR ANCIEN MAIRE ET DEPVTE DV HAVRE DE GRACE 1881" sur le coin inférieur gauche et :
"VERRIERE RESTAVRE A L'ATELIER MICHEL DVRAND 1976" sur le coin inférieur à droite.
Sur le vitrail au fond du choeur, qui n'est pas d'origine, la Vierge Marie est représentée, "Ave Maris Stella", fait par Michel Durand, maître verrier à Orly. Les autres vitraux sont simples et présentent des motifs maritimes, coquillages, étoiles de mers, mais sont en mauvais état à cause d'actes de vandalisme, jets de pierres, et tir à la carabine, du fait qu'ils ne sont pas munis de grillages protecteurs. Au niveau supérieur, les armatures de fer qui tiennent les vitraux, en rouillant, les endommagent également.
- le Grand Orgue
Offert par le Cardinal Richelieu, la construction du grand orgue a duré de (1636) jusqu'à (1637. Le buffet d'orgue, style Renaissance, est construit par Simon Levesque. Le jeu d'orgue, quant à lui, est livré par le facteur d'orgue Lesselier Guillaume. Ce dernier, facteur d'orgue Irlandais résidant à Rouen, entretient le grand orgue jusqu'à sa mort, avec son maître Claude de Villars. En (1670) Claude de Villars de Rouen effectue des travaux d'entretien. En (1670), les facteurs d'orgues rouennais Jacques Auber et Clément Lefebvre réparent le grand jeu d'orgue, en (1691), l'organiste de Notre Dame de Rouen Boivin, vérifie le résultat de cette réparation. Lors du bombardement de (1694), le grand orgue n'est pas endommagé.
En (1712), le facteur d'orgue Renault de Rouen, raccommode les orgues. En (1736), Clément Lefebvre revient pour ajouter au jeu primitif un bourdon de (8), et entretient l'orgue, tout en effectuant des travaux d'entretien en (1756) et en (1766). Le grand orgue est épargné par les bombardements de (1759), malgré les importants dommages subis par l'édifice. En (1779), le facteur d'orgue rouennais Jean Baptiste Nicolas Lefevre effectue d'importants travaux de restauration, tous les jeux d'orgues sont démontés pour être nettoyés et remis en état, certains d'entre eux devant être refaits à neuf. En (1803), le facteur d'orgue Weickart et l'organiste rouennais Broche effectuent de petits travaux d'entretien. En (1845), d'imposants travaux sont effectués par la maison Daublaine Callinet, nettoyage de tous les tuyaux, modification de la soufflerie et quelques modifications du jeu. La cathédrale et le grand orgue passent la révolution de (1848) sans encombre. En (1861), la maison Merklin Schütze de Paris entreprend un travail de relevage et d'amélioration de l'orgue de Tribune de Notre Dame du Havre qui se termine à Pâques (1862), les jeux d'orgues sont modifiés.
En (1884), Mgr Duval, Curé de N.D. du Havre appelle la maison de Nicolas Duputel, facteur d'orgue rouennais pour un relevage complet de l'orgue. En (1927), une réfection totale, ainsi que quelques modifications, est menée par le facteur d'orgue Charles Reinburg, jusqu'en (1928). Comme il ne peut pas terminer lui même les travaux, les organiers Geo et son frère Joseph Wolff terminent cette réfection. Lors du bombardement de la ville, le grand orgue disparaît dans la destruction partielle de la nef. Le buffet peut être été reconstitué grâce à d'anciennes photos et quelques morceaux trouvés parmi les débris de la cathédrale, le 7 Mars (1949), le conseil municipal décide la reconstruction totale du grand orgue, mais cette décision n'est effective qu'en (1980). Il y eut des problèmes administratifs à la reconstruction du grand orgue, car sa destruction n'était mentionnée dans aucun rapport des destructions de l'église Notre Dame. Le buffet d'orgue est reconstruit par l'ébéniste Jean Pierre Francelli, et la partie instrumentale par Théo Haerpfer. En (2010), pour fêter le trentenaire de l'orgue reconstruit, des concerts d'orgues ont été organisés dans un style festif, avec notamment la présence d'une messe d'anniversaire. L'organiste titulaire actuel est Jean Legoupil fondateur du groupe vocal "Arthur Honegger", et artiste reconnu dans la région et en France qui est le 1er organiste titulaire depuis la fin de restauration du grand orgue.
l'Orgue de Choeur
L'Orgue de choeur, etait dans une ancienne chapelle du bas côté Nord. Cet orgue a été inauguré et béni le 20 Février (1955) par le Chanoine Delacroix vicaire général du diocèse de Rouen. Il se trouve dans une ancienne chapelle non restauré, avant que l'église devienne cathédrale l'orgue de choeur se trouvait dans le fond de l'Abside, place actuelle de la cathèdre.
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